AccueilLa tradition des crèches de Noël
Elle représente un fait historique dans l’Histoire : le mystère de la Nativité, c’est-à-dire l’incarnation de Dieu sur Terre, sa venue parmi les Hommes. Elle a été propagée par les moines franciscains au XIIIème siècle suite à l'expérience faite par Saint François à Greccio. Greccio est connue comme l’endroit où, en décembre 1223, saint François d’Assise a conçu la première crèche vivante de la nativité ; la tradition continue en ces lieux, ce jour, et un mémorial à saint François, le sanctuaire Saint-François, peut être visité. Les personnages furent alors joués par des gens du village, les animaux étant réels. Cette crèche vivante a donné naissance à une tradition qui s’est perpétuée, mais les acteurs ont été très largement remplacés par des personnages en bois, en cire, en carton pâte, en faïence et même en verre. Les premières crèches ressemblant à celles que nous connaissons font leur apparition dans les églises au XVIe siècle. La crèche vivante de Saint François s’est donc peu à peu muée vers la crèche que nous connaissons. Les premières crèches étaient donc vivantes. Peu à peu elles furent remplacées par des figurines. L'origine n'est historiquement pas très claire. La première avec personnage remonte à 1283 et fut commandée par le Pape Onofrio IV. Les Jésuites en réalisent notamment à Prague en 1562, qui figurent parmi les plus anciennes connues. La Contre Réforme en fait un outil didactique.
En 1803, peu après le Concordat, la première foire aux santons fut inaugurée à Marseille. Elle s’y tient toujours, de fin novembre à début janvier chaque année, en haut de la Canebière, artère principale de la vieille ville, débouchant sur le Vieux Port. Outre les petits santons peints, on peut trouver à cette foire des « santons habillés », en costume traditionnel, chacun portant les insignes de son métier. On peut également y acquérir les accessoires permettant de confectionner le décor traditionnel de la crèche : étable, puits, pont, étoile, papier rocher, papier ciel, mousse fraîche pour imiter l’herbe, etc…mais on peut aussi très bien le faire soi-même et avec ses enfants !
La création du modèle sculpté dans l’argile crue. Il se tient toujours sur un socle, généralement circulaire et faisant partie intégrante du personnage. Il devra être plus grand que la taille souhaitée à cause du rétrécissement dû au séchage ; la fabrication d'un moule en "coquille" (pour éviter la contre-dépouille) coulé en plâtre (de Paris), avec des encoches mâles et femelles permettant de joindre parfaitement les 2 parties ; le moulage en pressant un colombin d’argile fraîche (mais pas collante) dans une des moitiés creuses du moule, en ayant soin auparavant de talquer celui-ci. On presse ensuite à la main les deux parties assemblées. On ouvre le moule, on découpe grossièrement le surplus d’argile (la « barbe ») autour du sujet et délicatement on décroche le santon, qui est mis à sécher; l’ébarbage et la finition pour enlever toute trace de moulage en grattant la « barbe » avec un couteau; le séchage; la cuisson où le sujet est enfourné dans un four à 800° environ (cuisson du biscuit); la décoration, elle se fait couleur par couleur, avec des pinceaux de décoration. Les premiers santonniers se servaient d’un mélange constitué de pigments en poudre, de gomme arabique et d’eau. Cette peinture était confectionnée par le santonnier lui-même. Aujourd’hui, on utilise les gouaches acryliques, vinyliques etc… disponibles dans le commerce. Le sujet ne doit surtout pas être vernissé. Louis Lagnel a eu l'idée de construire les moules sur ses voisins qui exerçaient différents métiers, et les santons sont traditionnellement vêtus dans la mode populaire sous Louis-Philippe. Il est à remarquer que chaque personnage a son histoire personnelle, qu’on peut apprendre en assistant à une des nombreuses « Pastorales » représentées sur scène un peu partout en Provence à l’époque de Noël. Les santons de Provence L'apparition du santon se fait au début du 19e siècle. À cette époque, il s'appelle le " détaché ". Le premier est construit en mie de pain, puis en terre séchée. Les essais de fabrication sont nombreux, mais le résultat est toujours le même : ils se cassent facilement. Par conséquent, on les remplace souvent. Mais comme c'est une production qui n'est pas coûteuse, les gens ne rechignent pas trop à racheter les pièces brisées. C'est à un Marseillais, Jean-Louis Lagnel (1764-1822), que nous devons le premier santon en argile rouge, aux alentours de 1800. La figurine est alors fabriquée dans un moule en plâtre, en deux parties (le détaché d'une part, les bras et accessoires, d'autre part). Tous les costumes, faits à la main, comme les vestes, chapeaux, nœuds de chemise, pantalons en tissus provençaux, sont posés directement sur le corps. De plusieurs tailles, les santons mesurent entre 11 et 17 centimètres, et sont soutenus à l'intérieur par des tiges de fer. L'artiste Lagnel s'inspire des marchands ambulants, femmes au marché, des paysans, etc., qu'il croise dans la rue, pour créer ses personnages. Ainsi, année après année, berger, boulanger, pêcheur, poissonnière, viennent agrandir la crèche provençale. À cette époque, la demande est croissante, ce qui crée des emplois. De nombreux santonniers, disciples de Lagnel, apparaissent et profitent de cette occasion, pour développer ce marché. Au milieu du 19e siècle, Marseille organise, pour la première fois, une foire aux santons, qui deviendra une tradition régionale unique en France.
Outre les petits santons peints, on peut y dénicher ceux habillés en costume traditionnel, chacun représentant un métier. On peut également y acquérir les accessoires qui confectionnent le décor traditionnel de la crèche : étable, puits, pont, étoile, papier rocher, papier ciel, mousse fraîche pour imiter l'herbe, etc., tout un monde pour éblouir les collectionneurs. Typiques de la Provence, les santons deviennent l'occasion rêvée de faire de merveilleux cadeaux de Noël, perpétuant ainsi l'histoire et les traditions de la région. Plus qu'une simple passion, ces petits personnages sont devenus, au fil du temps, une véritable fierté pour tous les Provençaux. Histoire de la crèche - Crèches familiales.L'histoire de la crèche de Noël s'est poursuivie par l'apparition des crèches familiales. Elles n'ont commencé qu'au XVII° et se sont développé au XVIII°, particulièrement à Naples dans les demeures aristocratiques, dans les foyers de la noblesse et de la haute bourgeoisie. Celles ci, de style baroque, étaient raffinées avec une grande diversité de personnages somptueusement ornés. Elles reproduisent la vie quotidienne de Naples.
Les personnages de la crèche. Les personnages de la crèche de Noël sont ceux que l'on voit dans le récit de l'évangile de St Luc : l'enfant Jésus, Marie, Joseph, les bergers avec leurs moutons. La tradition, suivant l’évangile apocryphe du Pseudo Matthieu (6e ou 7e siècle), y a ajouté l'âne et le bœuf qui ne sont pas présent dans l'évangile. Les personnages de la crèche se multiplient. A Naples, on voit les personnages de la vie quotidienne de Naples. Ces personnages sont des statues richement ornées atteignant parfois la taille humaine. En Provence, on trouve les personnages d'un village de Provence : le maire, le curé, le tambourinaire, le gitan, le boulanger, la lingère, le ravi ... et ci-contre le scout (Maison Denizou à Tourves dans le Var). Installation à la maison. La tradition de la crèche de Noël est une tradition familiale. Traditionnellement l'installation se fait le 1er dimanche de l'Avent mais peut se faire le dernier dimanche avant la fête. La tradition demande aussi de ne ranger la crèche de Noël qu'à partir de la Chandeleur, qui constitue la dernière fête du cycle de Noël, temps de la croissance de notre vie chrétienne, temps où l’Église nous laisse assimiler les richesses des mystères qui viennent d’être célébrés. On peut réaliser une grotte en papier rocher. On met au sommet l'ange qui s'est adressé aux bergers et une étoile qui évoque l'étoile des mages. Il y a souvent de la paille et de la farine qui représente la neige et parfois de la végétation telle que la mousse, le thym ou les pommes de pin. On place Marie, Joseph, les bergers, l'âne, le bœuf, les moutons. On ajoute les santons avec chaque année un nouveau personnage. Et bien sûr le 25 décembre : l’enfant Jésus ! Les rois mages le 6 janvier jour de l'Épiphanie. Beaucoup l'installent au pied de l'arbre et les cadeaux sont déposés devant elle. Signification de la crèche de Noël pour les catholiques. L'histoire de la crèche de Noël et sa signification sont différentes pour les catholiques et pour les protestants. La tradition de la crèche de Noël : une tradition catholique. Elle existe en Italie, France, Espagne, Portugal, Irlande, Pologne. Cette tradition n'existe pas dans les Églises et les régions orthodoxes et protestantes. Pour les catholiques, elle est un moyen de vivre le sens de la naissance de Jésus. Elle montre que Dieu a pris notre condition humaine et comment a voulu naître le fils de Dieu, pauvre parmi les pauvres. Elle est l'occasion de prier en famille. Durant cette période c’est aussi l’occasion de passer dans une église avec les enfants pour la regarder, l’admirer et se recueillir devant elle.
Heureux et saint Noël à tous. Mise en vente
Notre siège social depuis 2005 impasse de l'ancienne Providence est en vente ! Notre bien-aimé président d'honneur et ancien président de la FSGG pendant plus de 30 ans met en vente. - Maison du XIV siècle ou résidait le Bailli pendant les campagnes et connue sous le nom de l'Hostellerie de la Teste Noire. - Amplepuis est une bourgade de 6000 Habitants environ située à environ 60 Km au nord-ouest de Lyon entourée de forêts. - Gare SNCF sur la ligne Clermont Ferrand-Bourg en Bresse via Lyon Perrache avec tous les jours des arrêts à Marlieux-Châtillon non loin de l’école Saint Jean Bosco. - Maison située en centre ville. Vous pouvez me joindre au 04 74 89 32 91 de 14 h à 17 h sauf le mercredi, ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Bonne visite sur le site internet de l'agence immobilière : www.dgrosselin-immobilier.com/736-Maison de Ville-environ140-m-Amplepuis.html Assemblée Générale 2020
Chers chefs de groupe, chers membre du Conseil d’Administration Je vous prie de bien vouloir réserver dès aujourd’hui la date du samedi 25 janvier 2020, à laquelle aura lieu notre prochaine assemblée générale et la réunion du conseil d’administration. Ces deux réunions auront lieu dans les locaux de l’école Saint Bernard à Bailly (78), l’organisation de l’assemblée générale étant confiée cette année au groupe de Versailles. Je vous remercie de prévoir de venir nombreux, et de déléguer au moins un représentant pour chaque groupe, cette année étant marquée également par l’élection du président et la nomination d’un nouveau bureau. Dans l’attente de vous revoir à cette occasion, je vous prie de recevoir mon très fraternel salut scout. En union de prières en Jésus et Marie,
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